Durant 50 minutes,

une femme,

représentante de toutes les femmes,

se tient debout,

et parle.
N’utilisant que la force de ses mots - furieux et implacables - pour «mettre à la question l’homme de guerre ».Cette femme raconte ses souvenirs - réels ou imaginaires -, fait entendre sa voix pour que « le mécanisme des effets et des causes » cesse, et nous met devant nos responsabilités. En direct, un musicien soutient ou contredit, par des boucles musicales inspirées du Stabat Mater de Vivaldi, la prière de cette femme. Prière qui se transforme peu à peu en litanie, pour ensuite exploser en transe.
Comment parler quand le corps ne peut plus, quand on tremble, quand l’histoire nous laisse pour héritage 7000 ans de guerre ?